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Une souscription est lancée auprès de la population au début de l’année 1920 (elle paraîtra dans le Petit Dauphinois du Dimanche 28 Mars 1920). Le Conseil Municipal présidé par Laurent BEURRIAND, Maire, vote le 7 Novembre 1920 une subvention de 500 frs pour la participation à la construction du futur monument aux morts. Ce n’est qu’au début de l’année 1923 que le sculpteur BERNARD de l’Ile Verte (Grenoble) exécute les travaux. Le monument sera érigé vers l’église, à proximité de l’actuel local poterie. Achevé le 22 Mai 1923, son coût s’élève à 598 frs. L’inauguration a lieu le 11 Novembre 1923. |
10 ans plus tard, la municipalité décide de construire une nouvelle mairie, une nouvelle école et d’aménager une nouvelle place publique. Le Conseil Municipal présidé par Pierre PISSETTY (1er adjoint à l’époque), dépose en séance du 29 Octobre 1933, le dossier d’aménagement de la nouvelle place publique. C’est sur cette place publique que quelques mois après le monument aux morts est transféré. |
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La loi du 25 Octobre 1919
La loi du 25 Octobre 1919 relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la « grande guerre » et qui prévoyait, outre la tenue d’un livre d’or portant les noms des morts pour la France et nés ou résidant dans la commune, a invité les communes, aidées dans ce cas par l’Etat à prendre toutes mesures de nature à « glorifier les héros morts pour la patrie ». Mort pour la France La mention « mort pour la France » fut créée par la loi du 2 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 Février 1922. La loi du 29 Décembre 1915 donne droit à la sépulture perpétuelle aux frais de l’Etat aux militaires « Morts pour la France » pendant la guerre. L’attribution de la mention « Mort pour la France » est une opération relative à l’état civil, qui fait l’objet des articles L 488 à L 492 bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre. Les membres des forces armées françaises tués au combat, morts des suites de maladies contractées ou accidents survenus en service commandé ont droit à cette distinction, de même que les prisonniers de guerre décédés dans les mêmes circonstances. |